Pour nombre de gens, une première maison à soi représente l’aboutissement de plusieurs années d’épargne et la promesse d’une meilleure qualité de vie. Avant de franchir le pas, il est essentiel de choisir judicieusement non seulement la résidence elle-même, mais aussi le type de financement.
1. Évaluez votre capacité de payer
La première étape consiste à évaluer votre capacité de payer. Connaître le montant maximal que vous pouvez investir dans votre maison est primordial. En vertu des normes généralement admises, le montant maximal des frais d’habitation (remboursement du prêt hypothécaire, taxes, frais de chauffage et d’électricité) ne doit pas dépasser 32 % du revenu brut du ménage. De plus, votre ratio d’endettement total (frais d’habitation, automobile, cartes de crédit, téléphone, etc.) ne doit pas dépasser 40 % du revenu brut du ménage.
2. Déterminez précisément le montant du prêt hypothécaire
Vous devez ensuite déterminer le montant de l’hypothèque dont vous avez besoin. Pour fixer ce montant, vous devez tenir compte de la mise de fonds dont vous disposez, sans oublier d’en déduire les frais d’acquisition. Variant de 5 000 $ à 9 000 $, ces frais comprennent les frais d’inspection, les droits sur les mutations immobilières (« taxe de bienvenue »), les honoraires du notaire, à moins qu’ils aient été inclus, les frais de raccordement aux services publics et autres frais connexes. Avez-vous la possibilité de vous prévaloir du Régime d’accession à la propriété (RAP)?
3. Établissez vos besoins financiers
De nombreux établissements financiers ont développé des produits et services hypothécaires adaptés à une multitude de profils d’emprunteurs. Est-il important pour vous de préserver la souplesse de votre hypothèque? Avez-vous du temps pour suivre continuellement les taux hypothécaires? Préférez-vous qu’il n’y ait pas de variations dans votre budget familial? La longueur du terme à prendre dépendra en partie des réponses à ces questions. L’institution avec laquelle vous négociez vous offrira certainement une assurance vie hypothécaire qui couvrira le paiement du solde de votre hypothèque en cas de décès ou d’invalidité. Cependant, vous n’en aurez pas besoin si votre assurance vie ou votre assurance invalidité couvre votre hypothèque et les besoins financiers de votre famille.
4. Négociez votre taux hypothécaire
N’hésitez pas à négocier lorsque vous discutez avec votre conseiller hypothécaire. Tous les établissements financiers peuvent vous offrir une réduction allant jusqu’à 1,5 % du taux officiel d’une hypothèque d’un terme de cinq ans. Vous pouvez aussi faire appel à un courtier en prêts hypothécaires. Ses services sont gratuits : il est rémunéré par l’institution financière qui accepte de vous accorder le prêt.