L’Association des constructeurs de routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) demande à l’Association professionnelle des ingénieurs du gouvernement du Québec et au gouvernement du Québec de s’entendre afin que les chantiers routiers puissent retourner en opération au retour d’un imminent règlement dans le cadre des négociations en vue du renouvellement de la convention collective du secteur génie civil et voire de l’industrie de la construction.
L’ACRGTQ ne souhaite pas prendre position, mais demande aux parties de s’entendre, pour le réseau routier, les citoyens et l’économie du Québec.
Le Québec est dans une période où l’entretien du réseau routier est déterminant pour sa pérennité. Il a été affaibli par la baisse des investissements et le moment serait très mal choisi de ralentir, voire stopper les travaux. Ce ralentissement pourrait avoir des impacts à court et moyen terme sur la qualité du réseau et ultimement entrainer davantage travaux d’envergure que prévus et, en bout de piste, coûter plus cher au donneur d’ouvrage.
En outre, nombreux entrepreneurs ont reçu, depuis 4 semaines déjà, des lettres de la part du ministère des Transports du Québec leur signalant la suspension et le report de leurs chantiers à une date ultérieure étant donné l’imminence de cette grève des ingénieurs. Ceci pourrait signifier ultimement des retards sur les chantiers et des voies routières obstruées plus longtemps que prévu. Aussi, cette situation générera des effets immensément néfastes pour les entrepreneurs du milieu de la construction et l’ensemble de l’économie québécoise.
Partenaire des donneurs d’ouvrage dans la modernisation du Québec depuis 1944, l’ACRGTQ représente la majorité des principaux entrepreneurs et fournisseurs œuvrant dans la construction de routes, d’ouvrages de génie civil et de grands travaux. Elle est la seule représentante attitrée du secteur génie civil et voirie de l’industrie de la construction.
L’ACRGTQ est aussi, selon la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction, communément appelée Loi R-20, l’association sectorielle d’employeurs mandataire de la négociation, de l’application et du suivi de la convention collective du secteur génie civil et voirie. À ce titre, elle représente les intérêts de plus de 2 600 employeurs de l’industrie de la construction qui compte plus de 35 000 salariés.