Le revêtement extérieur est ce qui contribue le plus au look final de votre habitation. Choisissez-en un qui conservera ses propriétés protectrices et esthétiques au fil des ans… sans trop d’entretien.
Tenez compte du style de votre habitation. Coordonnez le revêtement extérieur avec la toiture, les portes et fenêtres, etc.
Il existe sur le marché des gammes de revêtements extérieurs durables pour tous les styles, offerts dans une grande variété de couleurs nécessitant peu ou pratiquement pas d’entretien. Voici les meilleurs achats, les produits les plus performants et les nouveautés.
Le vinyle ou l’aluminium : pour le prix
Le vinyle est certes toujours populaire dans le marché des revêtements extérieurs souples en raison de son abordabilité, mais il cède de plus en plus de terrain à ses compétiteurs. On détermine la qualité des parements de vinyle selon leur épaisseur qui varie de 0,038 pouce à 0,05 pouce et selon la stabilité de leur couleur.
Le vinyle est résistant aux chocs et ne requiert pas d’entretien. On trouve des parements de vinyle protégés des rayons UV du soleil par une pellicule spéciale. Cependant, le vinyle réagit aux écarts de température en se dilatant ou se contractant, ce qui peut le faire gondoler, si l’entrepreneur n’a pas suivi à la lettre la méthode de pose.
Les parements d’aluminium, de moins en moins utilisé au Québec, ont une résistance supérieure aux intempéries et sont plus durables que le vinyle. Leur pose nécessite moins de précautions, car ils n’ont pas tendance à se déformer lors d’écarts de température importants. Leur fini gardera son apparence originale plus longtemps que le vinyle et ils pourront même être repeints. Cependant, ils ont l’inconvénient de se bosser sous l’effet d’un choc. C’est pourquoi on déconseille de les installer au rez-de-chaussée.
Le bois : pour son cachet
Les parements en bois, posés verticalement ou horizontalement, donnent un cachet chaleureux à une habitation, en plus d’avoir la plus faible empreinte environnementale. Ils sont très recherchés pour les résidences secondaires à la campagne.
Il y a plusieurs produits de bois sur le marché qui sont très résistants et nécessitent peu d’entretien.
Les parements en fibre de bois recyclés, liés par de la résine et de la cire, s’améliorent de plus en plus. Ils sont plus résistants aux intempéries que le bois véritable. Certains imitent à merveille les parements de bois plein ou le bardeau de cèdre. Vous pouvez aussi opter pour le bois traité qui est garanti à long terme contre la pourriture et les insectes.
Pour limiter l’entretien des parements de bois au minimum, choisissez un bois à surface rugueuse qui absorbe bien la teinture et ne nécessitera une nouvelle protection qu’après une quinzaine d’années. Vous pouvez aussi faire teindre ou peindre votre revêtement en usine ou opter pour les nouveaux parements enduits d’une résine de protection.
Le fibrociment : à toute épreuve
Ce revêtement apparu depuis quelque temps sur le marché résidentiel est fait de ciment, de sable et de fibre de cellulose. Il est résistant aux intempéries, aux insectes, aux moisissures et au feu.
Le fibrociment est offert en différentes textures, dont certaines imitent à s’y méprendre les parements de bois ou les bardeaux de cèdre. Cela en fait un matériau qui s’adapte autant au style urbain que campagnard. Pour limiter son entretien au minimum, il est recommandé de le faire teindre en usine.
La maçonnerie : une valeur sûre
On choisit la maçonnerie pour sa stabilité, sa durabilité et sa résistance aux impacts, au feu et aux intempéries ainsi que pour son insonorisation. Le seul entretien requis est la réfection des joints de mortier après quelques décennies.
Outre la traditionnelle brique d’argile cuite, on trouve maintenant sur le marché des briques de béton. Depuis 1995, il existe même une brique de béton sans mortier qui s’installe avec des vis.
La pierre naturelle rehausse l’apparence d’une maison encore plus que la brique. Il existe de nombreux types de pierres naturelles, comme le granit ou le calcaire, qui peuvent être agencées de multiples manières pour personnaliser votre demeure. Les pierres des champs sont moins dispendieuses que les pierres taillées, mais demandent plus d’ajustement, ce qui fait augmenter le prix de la pose. Tenez compte que vos fondations devront avoir une épaisseur d’au moins 10 pouces pour supporter la charge d’un mur de pierre.
Les stucs d’acrylique : pour se démarquer
Il faut inclure le stuc d’acrylique aux traditionnels enduits de stucs faits de sable, de ciment et de chaux, ce qui augmente leur adhérence, diminue les risques de fissuration et améliore l’imperméabilité de façon impressionnante.
Ce produit est appliqué sur des panneaux de béton léger ou de polystyrène expansé et sur un treillis de fibre de verre. Il est nécessaire de prévoir des joints pour éviter les fissures. La couche de finition peut être lisse ou texturée.
Le stuc d’acrylique ne nécessitera aucun entretien pendant une longue période de temps. Ces revêtements sont utilisés en particulier pour les maisons de style espagnol, californien ou pour créer des détails de construction originaux dans les maisons de style contemporain.
Les prix
Les parements souples sont les moins dispendieux et leur pose est très abordable. On peut acheter des parements de vinyle bas de gamme pour aussi peu que 0,60 $ le pied carré, mais les produits les plus populaires coûtent en moyenne 1,60 $ le pied carré, excluant la pose.
Les parements d’aluminium et de bois sont dans une gamme de prix supérieure au vinyle, soit de 2 $ à 3 $ ou plus le pied carré, excluant la pose. Prévoyez payer davantage pour les produits dont la finition est faite en usine. Le fibrociment aussi est d’un coût abordable.
Quant aux revêtements en maçonnerie, ils se situent dans une gamme de prix beaucoup plus élevée, mais votre maison aura une valeur de revente supérieure. Pour un revêtement de brique, comptez payer au moins 15 $ à 18 $ le pied carré, pose incluse, et 20 $ et plus pour la pierre naturelle. Le stuc d’acrylique, lui, coûte environ 10 $ le pied carré.
Notons que les prix varient beaucoup selon la région, les écarts allant jusqu’à 25 % d’une région à l’autre.