1. Avis aux locataires: Grève ou non, vous devez quitter votre logement à la fin du bail!
L’Association des Propriétaires du Québec (APQ) tient à aviser les locataires qui ont donné leur avis de départ qu’ils doivent avoir libéré le logement à la date de fin du bail.
En effet, même si leur condominium ou leur maison n’est pas livré à temps en raison de la menace de grève imminente dans la construction, le logement doit être libre à la date prévue.
Un locataire qui met fin à son bail, doit l’avoir libéré le dernier jour du bail. Mais à la veille des déménagements du 1er juin et à l’approche du 1e juillet, les locataires doivent sans attendre trouver un plan B, contacter leurs parents et amis pour ne pas se retrouver à la rue en attendant que le futur logement soit prêt.
“L’un des pires cas qui peut arriver le 1e juillet ou à n’importe quelle date de fin du bail, c’est que le locataire décide de rester dans le logement. Votre ancien, “en théorie”, locataire ne veut plus partir et votre nouveau est à la porte d’entrée. Si vous n’arrivez pas à lui faire entendre raison, vous devrez ouvrir un dossier à la régie du logement pour “Éviction d’un occupant sans droit”. “Cette demande est traitée en priorité.” selon Martin Messier, Président de l’APQ.
Source: Association des propriétaires du Québec
Lien connexe: http://www.apq.org
2. Industrie de la construction – Une grève générale qui aura de lourdes conséquences sur l’économie québécoise
Alors que les négociations se sont poursuivies toute la nuit dernière, l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec (APCHQ) déplore le déclenchement d’une grève générale illimitée dans l’industrie de la construction dès ce matin. Elle critique sévèrement la stratégie de l’Alliance syndicale dont les actions, depuis le tout début, ont été menées avec un seul objectif : pouvoir déclencher la grève le plus rapidement possible.
De lourdes conséquences pour les citoyens
La grève générale illimitée aura de lourdes conséquences sur l’économie du Québec alors que chaque jour de grève représentera une perte de 45 millions de dollars. De plus, des impacts sur la livraison des projets de construction neuve ou de rénovation sont malheureusement à craindre pour les citoyens du Québec. « Une grève générale illimitée aura non seulement pour effet de paralyser l’industrie de la construction au Québec, mais elle engendra de grandes pertes économiques en plus de retarder la livraison de projets de construction et de rénovation à des citoyens », déclare le vice-président Développement stratégique et Communications de l’APCHQ, François-William Simard.
L’Association déplore que depuis le tout début, l’Alliance syndicale n’ait jamais manifesté une réelle volonté d’en arriver à une entente. L’APCHQ rappelle qu’elle a signifié son intérêt à négocier dès septembre dernier, mais que la partie syndicale a accepté d’entamer les négociations seulement à partir de la mi-mars. 170 jours de négociations ont donc été perdus.
Assurer un climat pacifique
Maintenant que la grève générale est déclenchée, l’APCHQ en appelle à l’Alliance syndicale afin que les manifestations dans les différents lieux de piquetage se fassent dans le respect et le calme. Elle espère qu’aucun acte de violence et d’intimidation ne soit commis lors de la grève.
« Nous nous attendons à ce que l’Alliance syndicale s’assure que la grève se déroule dans un climat pacifique. Nous réitérons que nous sommes disponibles jour et nuit pour en arriver à une entente négociée. Toutefois, le Québec ne peut se permettre de voir la grève s’éterniser. L’impact sur l’économie serait trop important », conclut M. Simard.
Source: Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec
Lien connexe: http://www.apchq.com/
3. Grève dans l’industrie de la construction – Un impact majeur pour l’économie
La Fédération des chambres de commerce du Québec (FCCQ) plaide pour un règlement rapide du conflit qui oppose employeurs et travailleurs de la construction du Québec, afin d’éviter les conséquences majeures d’un arrêt de travail prolongé pour toute l’économie québécoise.
« L’adage qui dit que quand la construction va tout va est inversement vrai : un conflit de travail a un impact majeur, direct qui ébranle l’ensemble des secteurs de l’économie », a fait savoir Stéphane Forget, président-directeur général de la FCCQ. La FCCQ rappelle que le dernier conflit de 2013 avait fait chuter le PIB québécois de 1,1 % à la suite d’un arrêt de travail totalisant 10 jours.
Étant donné que le secteur de l’industrie de la construction connaît un ralentissement et une décroissance depuis 5 ans, la FCCQ estime que les ententes entre employés et employeurs doivent respecter la capacité de payer de ces derniers, tout en leur donnant plus de flexibilité pour répondre aux exigences de l’industrie.
Source: Fédération des Chambres de commerce du Québec
Lien connexe: http://www.fccq.ca
4. Négociations dans la construction – L’Alliance syndicale déclenche la grève générale illimitée
Devant l’impasse qui persiste dans les négociations, l’Alliance syndicale n’a d’autre choix que de déclencher la grève générale illimitée. « Les employeurs nous demandent de sacrifier du temps avec nos familles pour être disponible au travail. Il y a des limites à ne pas dépasser et elle est atteinte », s’insurge Michel Trépanier, porte-parole de l’Alliance syndicale de la construction.
« La grève était le seul choix qui nous restait. Nous avons négocié jusqu’à la dernière seconde afin de tenter d’en venir à une entente. D’ailleurs, nous avons accepté à plusieurs reprises de collaborer avec la conciliatrice afin d’accepter un règlement qui évite un conflit. Malheureusement, les employeurs se sont entêtés à conserver leurs demandes déraisonnables et n’ont pas voulu accepter les propositions de la conciliatrice. Leur objectif est clair, ils veulent prolonger les négociations pour continuer à tirer profit de l’absence de rétroactivité. Ils misent sur une loi spéciale », dénonce Michel Trépanier.
C’est la deuxième grève générale illimitée dans l’industrie de la construction en quatre ans. « En 2013, les employeurs avaient mis de l’avant les mêmes demandes. La grève en 2017 ne peut pas surprendre les patrons. Les mêmes demandes, la même fermeture et la même arrogance ne pouvaient que nous amener au même résultat », s’exclame le porte-parole syndical.
Source: Alliance syndicale de la construction
Lien connexe: www.ftqconstruction.org / www.sqc.ca
5. Grève dans l’industrie de la construction : La CCQ rappelle les règles applicables
Considérant la forte probabilité qu’une grève soit déclenchée dans l’industrie de la construction, la Commission de la construction du Québec (CCQ) souhaite rappeler les dispositions s’appliquant à cette situation et les recours possibles en cas de situations de menace, d’entrave ou d’intimidation.
L’application de la Loi R-20
Il est important de noter que la Loi sur les relations du travail, la formation professionnelle et la gestion de la main-d’œuvre dans l’industrie de la construction (Loi R-20) continue de s’appliquer, même lors d’un conflit de travail.
La grève s’applique à tous les travaux de construction définis à la Loi R-20, soit les travaux de fondation, d’érection, d’entretien, de réparation, de rénovation, de modification, de démolition ainsi que les travaux d’aménagement préalable de sol effectués au regard d’un bâtiment ou d’un ouvrage de génie civil.
Toutefois, la Loi R-20 prévoit certaines exceptions. Ainsi, la grève ne s’applique pas, notamment :
•aux travaux de rénovation, de modification, de réparation et d’entretien d’une résidence, lorsque ceux-ci sont faits à des fins personnelles par la personne qui habite les lieux;
•aux travaux d’entretien et de réparation exécutés par les salariés permanents d’une entreprise propriétaire d’un édifice (ex. commerce, édifice à logements, duplex, triplex, etc.);
•aux travaux d’entretien, de rénovation, de réparation et de modification exécutés par les salariés permanents des municipalités, des commissions scolaires, des collèges et des établissements de santé;
•aux travaux de construction de canalisations d’eau, d’égouts, de pavages et de trottoirs et à d’autres travaux du même genre exécutés par les salariés permanents des municipalités.
Précisions sur l’exercice du droit de grève
Il n’y a aucun recours contre un travailleur qui exerce ou non son droit de grève. En d’autres mots, les travailleurs de la construction ont le droit de faire la grève ou de travailler durant la grève. Les employeurs peuvent également maintenir leurs chantiers ouverts.
Victime d’intimidation ? Comment porter plainte à la CCQ
Si vous êtes témoin ou victime d’une situation d’intimidation, d’entrave ou de menace, vous pouvez communiquer avec nous au 1 844 736-6746, ou par courriel en visitant la section « Vous voulez porter plainte ? » au ccq.org.
Mentionnons que quiconque use d’intimidation ou de menace dans le but de provoquer une entrave, un ralentissement ou un arrêt des activités sur un chantier commet une infraction et est passible d’une amende de 1 120 $ à 11 202 $ pour chaque jour ou partie de jour que dure l’infraction.
La CCQ traite toutes les plaintes qui lui sont transmises, et ce, de manière confidentielle.
Source: Commission de la construction du Québec
Lien connexe: http://www.ccq.org/