Le dernier rapport en date de mars 2018 de la SCHL portant sur le marché de l’habitation se penche plus précisément sur l’influence des baby-boomers montréalais sur le marché immobilier.
Une étude comparative des données de 2006 et de 2016 indique que durant la période à l’étude, les baby-boomers ont eu plus tendance à être propriétaires que locataires. Or, l’hypothèse généralement véhiculée veut qu’en vieillissant, les boomers soient nombreux à vendre leur propriété pour retourner sur le marché locatif.
Les faits marquants de l’étude :
• En 2016, 36,8% des baby-boomers âgés de 65 à 69 ans sont locataires. Ainsi la proportion de locataires n’a augmenté que de 0,3% entre 2006 et 2016 pour cette tranche d’âge.
• Les baby-boomers montréalais n’ont pas, pour l’instant, effectué de retour marqué au marché locatif. Cela n’a donc pu être un élément important ayant favorisé la demande locative au cours des dernières années.
• Une faible proportion de baby-boomers, en vieillissant, ont vendu leur maison afin d’acquérir une copropriété, ce qui a pu stimuler la demande pour ce produit d’habitations.
• La proportion de baby-boomers qui, en vieillissant, ont décidé d’habiter un logement plus petit semble relativement faible en ce moment. Ce phénomène est néanmoins un peu plus marqué chez les baby-boomers propriétaires d’habitations de plus grande taille.
• Peu de ménages baby-boomers ont quitté la banlieue montréalaise en 2016 pour s’établir sur l’île de Montréal.
• Les baby-boomers de la banlieue ont donc peu d’impact sur la demande d’appartements locatifs et de copropriétés sur l’île de Montréal.